Mercredi 3 juillet : aussi têtu l'un que l'autre.

Je sors de l'appartement : il pluviotte. Sur la route une grosse averse mais rien n'entame ma motivation. 

J'arrive et chouchou est en train de manger un arbre... Je l'appelle et il se tourne, j'insiste et il arrive : une petite salade en récompense. Avec ce temps les poneys ne sont pas allés travailler (ce n'est pas aujourd'hui que les enfants iront au parc faire un tour). Je mets le licol car le pansage est impensable : l'eau a tout collé sur le dos. Pendant que j'ouvre la porte Monsieur Ulrich se gratte sur mon dos. Résultat : un petit coup de jus collectif (merci !)

Il recule, je le récupère et on sort. Il avance puis ça se gâte. Impossible de l'emmener à l'autre porte pour sortir brouter : il tourne, il hennit, il retourne. Il finit par y aller (après 10 bonnes minutes) et je comprends alors la source de son refus. Il y avait un cheval devant la porte alors plutôt que d'arriver là bas et que je pousse le copain bah il n'y va pas. 

On passe la porte sans problème mais il continue de ne pas tenir en place. Il veut aller entre le fossé et la clôture, il veut repasser la porte, etc. Je le décale un peu de la porte et le fait avancer jusqu'au bout par un stratagème qui commence à faire son oeuvre. Tant qu'il est calme on reste en place mais s'il fait mine de repartir en arrière on fait un cercle et on avance d'une dizaine de mètres. Comme ça on est arrivés au bout : trempés mais assez calmement.

Après il a joué à me contrarier encore en mode "je veux aller dans les vignes!" Il a tenté plusieurs fois et a même pris de lui même la montée pour essayer de m'avoir à l'usure. Mais aujourd'hui j'étais calme et aussi têtue que lui donc j'ai attendu qu'il se calme à nouveau avant de rentrer. 

Vidée de mon énergie et trempée mais contente d'avoir réussi.

Mouillé, cracra... pas à son avantage quoi