Samedi 15 juin : un jour sans
Le samedi je ne suis pas toute seule donc on emmène la selle. Pansage sans trop de problème mais sous un soleil de plomb. Ulrich a une belle grosseur sous le bidon grâce aux taons qui le piquent tous au même endroit gggRRR.
La chose positive du jour : est venu pour se faire seller et est sorti seul du pré. Bon là 2 des poneys se sont échappés dans le grand pré d'à côté laissé vide (je n'arriverai à les rentrer que juste avant de rentrer chouchou). Il est resté plutôt calme jusqu'à la moitié et très patient (j'ai quand même essayé de rentrer les deux poons et il attendait avec Romain) ; mais là bloqué et hennissant en mode paniqué en direction de Brigand.
Pour le féliciter de ce progrès je n'ai pas insisté : on l'a rapproché un peu et je suis allée chercher le Bribri qui attendait gentillement. Une fois sur place un peu d'herbe en regardant les copains dans le pré à côté et hop je mets Romain en selle (erreur ou pas de le faire passer en premier?). Au début pas de problème : la direction est là et chouchou avance, en se faisant un peu prié mais il avance. Ils prennent un peu d'indépendance en allant dans l'allée qui longe les vignes et je reste en bas avec Bribri. Jusqu'au milieu ça passe mais après Ulrich refuse et recule, les fesses directement dans les vignes. On insiste un peu pour qu'il marche un pas de plus et on continue plus bas. Mais après une pause herbe, impossible d'avancer : la canaille ne veut plus et me regarde bien dans les yeux, oreilles en avant, bien amusé. Je lui fait faire l'allée en main avec Romain dessus pour ne pas en rester là et on échange.
Deux-trois cercles sans soucis, j'entame l'allée le long des vignes et blocage au début. Je me fâche un peu et j'arrive au milieu ; là re-blocage et reculé direction les vignes. J'insiste mais je vois le moment où il va les piétiner et donc je descends et l'emmène en main en haut. Je remonte à ce moment ; immobilité impossible j'essaye de remonter ce qu'il a descendu et niet. Retour à pieds pour monter cette allée et descendre par petit pallier : on descend 10m - on remonte de 5m - on s'arrête dans le calme puis on redescend de 10m etc.
Je me suis emportée et ça m'agace énormément. Du coup j'ai laissé Ulrich et Brigand à Romain pour récupérer les poneys échappés car je sentais le moment où ils allaient vraiment se faire la malle...
Nous sommes rentrés dans le calme. Un peu d'eau sur l'encolure car le thermomètre frise les 30°C et le vent est malheureusement absent. De la crème sur le bobo sous le ventre causé par les taons, le bonnet, des carottes et au revoir chouchou.