Lundi 24 juin : seuls, deuxième fois.

10 h : entretien d'embauche. En attendant la réponse, un moment avec mon chéri chou pour décompresser. La température est agréable mais le vent souffle à 80 km/h. 

Ulrich vient vers moi dès mon arrivée. Je commence par le pansage (sans les pieds pour ne pas batailler) et puis je me dis que je pourrais retenter l'expérience de samedi. Je prends le licol et l'appelle. Il avance un peu mais reste au fond du parc mais il me suit gentiment. Passage de la porte sans encombre et il reste mais à côté pendant que je referme. D'accord le foin s'est envolé et il y a de quoi s'occuper pendant que je me bats avec les fils. 

Je change de longe pour mettre la grande. On reste un peu devant la porte calme puis on avance à travers le pré adjacent. Je le laisse s'arrêter pour brouter et sentir, nous faisons quelques cercles en se dirigeant vers la deuxième porte. Il est calme, s'arrête parfois pour hennir, tourne la tête puis accepte de me suivre à nouveau. Le passage de la porte est un peu difficile toute seule car il repart de l'autre côté plusieurs fois alors que je tente de refermer. Je reste calme et nous finissons pas y arriver. 

Je suis contente et le laisse brouter à côté de la porte un moment, J'essaye de l'éloigner un peu de cette porte mais il rechigne, avance pour me suivre puis se retourne et marche vite pour aller vers une touffe d'herbe qui doit être unique au monde. J'insiste mais il s'agite, hennit et commence à se mettre en mode panique à bord. Je le rapproche peu à peu de la porte et le laisse manger à cet endroit en faisant des câlins : il mange l'herbe juste à mes pieds. 

Une demi-heure plus tard j'ouvre la porte et il ne se fait pas prier pour rentrer. Il trace pendant que je ferme. J'arrive quand même à l'arrêter avant son parc pour prendre un peu de foin et boire un coup. Il rentre calmement mais part au trot quand je le lache.  Je remets le bonnet car même moi, j'ai de la poussière plein les yeux avant de faire les pieds. Les poneys sont agités avec ce vent et pour le dernier pied, il m'a fallut être convaincante. Une distribution de friandises et je suis repartie.