Dimanche 16 Février : Monsieur Bulldozer ou pas

Après midi douce même si le soleil n'était pas trop là : une bonne occasion de réitérer la sortie du week end dernier. 

Ulrich était bien crado donc pour moi pansage de 20 minutes pendant que Romain part repérer le chemin, afin de voir si on peut aller plus loin. Idylle est devant les boxes à grapiller du foin, elle ne sera pas de l'aventure. 

Le premier challenge était de partir sans que Jao et Cheyenne ne suivent, et pourtant ce n'est pas l'envie qui leur manquaient.

Mais nous avons réussi à partir sans soucis, Ulrich devant avec Romain (les hommes, restent entre eux^^). Chouchou est passé partout, s'arrêtant pour brouter, faisant attention aux branches par terre mais pas trop aux cailloux. Après avoir marché sur un gros caillou monsieur poney a fait "bobo petons maman" et a décidé qu'il ne marcherait plus sur l'allée mais en faisant les bords. 

C'est comme ça qu'il s'est transformé en méga bulldozer, emmenant les branches avec lui ou poussant Romain dedans, en fonction de la situation. Bibiche s'est bien comportée, elle apprend assez bien même si j'ai dû lui faire faire plusieurs petits cercles pour qu'elle reste à sa place car comme tout poney quand elle est derrière elle veut passer devant. Nous sommes allés au moins deux fois plus loin que la dernière fois, après ça montait pas mal et je craignais le retour avec monsieur "je ne regarde pas où je mets mes petons"

Curage des pieds pour les deux avant de rentrer au paddock et lâché des poneys. La distribution des friandises s'est moyennement passée car Jao et Cheyenne n'ont pas gardé leur place. Bibiche a été frôlé par le pied de Cheyenne et après elle cherchait à taper tout le monde, Ulrich compris. Elle a pris un rappel à l'ordre et les deux grands ont été chassé à l'autre bout du paddock : voilà comment Romain s'est retrouvé à faire la police pendant cinq minutes et comment Jao s'est roulé trois fois, d'énervement...

Ulrich n'était pas super rassuré mais les trois oranges l'ont détendu. Ca a un peu bougé quand nous sommes sortis du paddock, avant que tout le monde ne retourne à sa place. Quelques bonbons pour Idylle avant d'aller tout ranger et hop, sur la route, dix minutes après les premières gouttes sur le pare brise, on a eu de la chance.